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DROITS DE L’HOMME

OU DROIT-DE-L’HOMMISME ?

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OlomBaovao N°116

Les « Droits de l’homme et du citoyen » sont probablement le

meilleur héritage des révolutions du XVIII° siècle (en Amérique

(1776) et en France (1789), complétés par la Déclaration universelle

des droits de l’homme de 1948 par l’ ONU.

Aujourd’hui cependant les droits de l’homme sont ,un peu plus

chaque jour, battus en brèche par l’idéologisation de ce concept qui,

devenu « droit de l’hommisme » ,a perdu son sens et sa

consistance , et ce changement de paradigme (changement de logiciel

diront les jeunes) trouve ses racines dans la philosophie de Nietzsche

qui écrit : « Tu es souverain, tu es un maître » prélude à l’avènement

du «surhomme » et à ce qu’il définit comme « la mort de Dieu »,

autrement dit l’homme doit désormais apprendre à se surpasser

selon ce qu’il appelle la « volonté de puissance », jouir de

« l’autonomie radicale » et finalement à individualiser le concept de

droits de l’homme en le détachant de sa finalité première qui est de

protéger l’homme citoyen et non l’homme individu – sous entendu

individualiste -

Et c’est bien là le drame du monde dit « moderne » . Les droits de

l’homme et du citoyen confirmaient la victoire de la NATION

(notion créée en 1789), de

la LIBERTE

et de

l’EGALITE

sur

l’arbitraire de l’ancien système politique et social. L’homme affranchi

de son statut de sujet est devenu citoyen, participant à la vie de la

cité, (cité = civitas en latin et polis en grec – donc nantis de droits

politiques (polis) et de devoirs civiques (civitas) et concourant avec

l’ensemble de la Nation à l’édification d’une société plus juste sur

des valeurs communément reconnues, obéissant aux mêmes lois

démocratiquement établies au nom du peuple et devant être

respectées par tous au nom du

bien commun

comme le rappelle St

Thomas d’Aquin : « le bien d’un seul homme est ordonné en vue du

bien commun »

Mais de reculade en reculade, nos politiques et particulièrement le

précédent gouvernement avaient même sous prétexte de

promouvoir l’égalité homme-femme, remplacé droits de l’homme

par « droits humains » comme si le mot Homme était coupable de ne

plus désigner l’espèce humaine or, la réalité c’est que cette

argumentation se soumettait au lobby droit-de-l’hommiste des

théoriciens du « genre » qui sont en train de provoquer le plus grand

bouleversement sociétal de l’humanité avec leurs lubies :

reconnaissance du 3

ème

sexe dit « sexe neutre » et du transgenre

(personne ayant changé de sexe), promotion du mariage

homosexuel, adoption par les gays et lesbiennes et bientôt PMA et

GPA pour tous sans oublier bien entendu les facilités de plus en plus

larges en faveur de l’ IVG !

Puis l’idéologie droit-de-l’hommiste est aussi en train de gravement

pervertir les fondements mêmes d’une société déboussolée qui a

perdu ses repères. De protecteurs, les droits fondamentaux sont

devenus destructeurs.

Aujourd’hui en France, patrie de la liberté et de l’égalité, les

droits de l’homme sont devenus doits de l’individu, entendez :

« droit de l’autre ». On n’ose plus s’écarter de ce qu’on appelle le

politiquement correct. Pour ne pas stigmatiser l’autre, il est

désormais interdit de le critiquer sous peine d’être traité

d’islamophobe ou d’homophobe ! Les libertés publiques chèrement

acquises par les citoyens n’ont plus à être exprimées car elles sont

déclassées par d’autres droits nouveaux dont le ressort est

l’obsession de la non-discrimination, de l’utilisation à l’envi du

fameux « pas d’amalgame »

Les valeurs longtemps défendues par les citoyens, parmi lesquelles la

LAICITE utilisée pourtant pour lutter contre le catholicisme, cèdent

la place aux nouvelles normes civilisationnelles introduites par les

islamistes avec leurs prescriptions alimentaires et vestimentaires,

leurs règles juridiques en violation du droit national (mariage

religieux sans mariage civil, polygamie etc.) Une foule de

revendications identitaires au nom des droits de l’homme (en réalité

du droit-de-l’hommisme) sont en train de conquérir l’espace public,

d’instiller un racisme antiblanc et antisémite. Malheureusement le

Français qui a jeté sa religion à la poubelle de l’histoire n’est plus en

mesure de comprendre la différence entre le christianisme de ses

ancêtres, qui a pourtant créé la laïcité comme le rappelle l’Evangile

« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » et

l’Islam qui est un englobant (disent les frères musulmans et l’ UOIF )

visant à régir l’intégralité de l’existence individuelle et collective.

Bien sûr tous les musulmans ne sont pas islamistes, quoique entre

islam et islamisme il n’y a pas de différence de nature mais

seulement de degré, et l’Histoire en porte les preuves. Dans tout

mouvement révolutionnaire, visant à instaurer un ordre nouveau au

détriment de l’ancien, c’est toujours une minorité, dite « agissante »

qui monopolise la parole et impose sa loi à la majorité silencieuse.

Allez donc pour vous en convaincre voir ce qui se vit dans certains

quartiers dits territoires perdus de la république !

Et Madagascar dans tout ça ? Il suffit de se promener dans certains

quartiers pour les voir à l’œuvre. Des femmes et des jeunes filles

reçoivent 60 000 fmg, l’équivalent de 3,50

pour porter la burqa,

autrement dit elles sont payées pour être les instruments de la

conquête territoriale opérée par ceux qui profitent

de leur misère et sèment les ferments d’un conflit

qui pourrait dégénérer en guerre civile dans un

pays déjà miné par des dissensions attisées par les

difficultés du quotidien et des rancoeurs héritées

d’une unité nationale encore très fragile.

Grégoire ANDRIANTSALAMA